Nombre de participants | Prix PP |
---|---|
1 - 1 | € 14,500 |
2 - 4 | € 13,900 |
5 - 8 | € 13,200 |
9 - 12 | € 12,750 |
L'itinéraire de voyage est privatisable selon votre temps et votre budget. Contactez-nous pour obtenir toutes les informations dont vous avez besoin.
À votre arrivée à l'aéroport international de Katmandou, vous êtes accueilli et transféré à l'hôtel. Le soir, nous allons nous réunir pour parler de votre trek avec votre guide de trekking et déguster un repas d'accueil dans un restaurant.
Une journée de transition pour digérer le voyage, se reposer, mais aussi faire les derniers achats si nécessaire et surtout optimiser les bagages en un sac alpinisme et un sac trek.
On départ pour Dharapani pour le trajet en bus jusqu’à Bensishahar ensuite en jeep pour atteindre Dharapani ça prend environ 8 à 9 heures de route et piste. Sur la route, on profite les paysages avec des rizières.
Depuis aujourd’hui, on commence notre trek. Premier jour, une journée courte environ 5 à 6h de marche pour atteindre le village Goa. C’est un hameau de lodges sur le tour du Manaslu.
Un début de trek en douceur, car nous allons bientôt traverser un grand col à plus de 5 000 mètres. La vallée devient de plus en plus alpine avec de belles forêts.
Depuis le tremblement de terre, l’accès à la haute vallée de la Nubri avec les villages de Samdo et Sama se fait par le col Larkya qui est maintenant régulièrement utilisé par les muletiers des deux vallées. C’est par ce col que transitera notre matériel d’expédition. De notre côté, toujours pour améliorer notre acclimatation, nous installons un bivouac juste au-dessus de Bimthang, à Larkya Phedi près d’un teashop temporaire. Une belle manière de nous retrouver en altitude face au Nemjung avant de traverser le Larkya. Sur l’autre versant, nous installons notre camp à Samdo.
Une descente toute tranquille pour profiter de cette haute vallée au pied du Manaslu. Pendant ce temps, notre équipe aura organisé le transport de votre équipement jusqu’au camp de base en utilisant des porteurs locaux. Une règle locale particulière que nous ne respectons pas en n'utilisant surtout pas d’hélicoptère, à l’inverse de beaucoup d’équipes qui font même le trajet directement depuis Katmandou.
Une longue montée qu’il est difficile de réaliser autrement. Le départ est matinal, le parcours au-dessus du lac particulièrement esthétique et notre équipe de cuisine nous attend directement au camp de base à 4 850 mètres. Nous voici « à la maison de la montagne pour quelques semaines » pour la partie alpiniste de notre voyage en altitude.
Pour cette ascension du Manaslu, nous prévoyons 4 camps d'altitude.
Camp I : 5 900 M.
La marche jusqu’au camp I depuis le camp de base est sans difficulté, mais elle est longue et sa durée se réduit avec l’acclimatation (de 7 heures jusqu’à 5 heures).
La dernière partie vers le camp I est un peu plus raide.
L'itinéraire jusqu'au camp I implique l'escalade sur des pentes herbeuses, des dalles rocheuses et une moraine, suivies d'un glacier crevassé que l’on atteint au bout d’une heure après avoir quitté le camp de base. Suivant les saisons, il peut y avoir de la neige autour du camp de base et en dessous. La vue sur les sommets environnants ajoutera une référence à la montée et l'équipe appréciera de voir davantage la partie supérieure de la montagne.
Camp II : 6 400 M.
La route vers le camp II à 6 400 mètres est considérée comme la partie technique de l’ascension, avec un glacier crevassé où des cordes fixes permettent d'assurer la sécurité sur les parties les plus escarpées. Le terrain présente de longues pentes de neige inclinées à 40/45 degrés, impliquant le franchissement de quelques sections de glace verticale, où la progression se fait sur les pointes avant des crampons, en s'aidant des cordes fixes. Pour surmonter ces courts ressauts glaciaires, il est nécessaire d’avoir perfectionné sa technique de progression sur cordes fixes au moyen d'une poignée autobloquante et de savoir utiliser les pointes avant des crampons. Compter environ 5 à 7 heures entre les deux camps.
Emplacement du camp 2 vers 6 400 mètres, à la sortie de la pente de neige à 40/45 degrés, sur un plateau.
Camp III : 6 800 m
Au-dessus du camp 2, les pentes diminuent et l’itinéraire vers le camp 3 à 6 800 mètres peut ne poser aucune difficulté, mais cela dépend de la configuration du glacier. À l'automne 2021, il y avait entre le camp 2 et le camp 3 deux portions relativement verticales dont la difficulté était équivalente aux portions franchies entre le camp 1 et le camp 2, bien que moins longues. Cette partie se réalise en 3 à 4 heures environ. Le camp 3 se situe au col, ou mieux, juste en dessous, protégé du vent si les conditions de neige le permettent.
Camp IV : 7 400 M.
Du camp III, le démarrage est assez tranquille, puis la pente s'incline à 50 degrés, et se redresse jusqu'à 70 degrés sur 5 mètres avant le camp 4, situé à 7 400 mètres, légèrement derrière l’arête. Au total, l'ascension est plutôt ardue sur la fin, en particulier avec l'altitude. Elle nécessite un repos et une réhydratation bien mérités une fois arrivés au camp 4. Tentative sommitale le soir-même.
En route vers le sommet : 8 163 m.
Départ en général entre 23 heures et 1 heure du matin. La nuit est courte, le sommeil léger. C'est à partir du camp IV que démarre la prise d'oxygène pour ceux qui le souhaitent.
La progression n'est pas technique sur la première partie du plateau pré-sommital, car nous montons de plateau en plateau, en franchissant quelques courts passages plus raides.
Une montée progressive, surtout pour ceux qui tentent le sommet sans apport d'oxygène. L’oxygène apporte la chaleur au corps.
Toute cette journée, nos équipes de sherpas d'altitude font la trace et font tout leur possible pour aider le groupe, au cours de cette journée mémorable dont le but est d'atteindre le sommet de la huitième plus haute montagne du monde !
Stratégie et rotations d’acclimatation
Il est prévu deux rotations d’acclimatation avant l’assaut final (summit push). Votre chef d’expédition décidera du nombre de rotations en fonction du niveau et de la forme des participants, de la météo, de la prise d’oxygène, etc.
Première rotation
1 à 2 jours de repos au camp de base (4 900 m)
Montée au camp I (5 900) et deux nuits au CI avec excursion entre CI et CII puis retour au camp de base.
Seconde rotation
1 à 2 jours de repos au camp de base (4 900 m)
Montée au camp I (5 900 m) et nuit au C I
Montée au camp II (6 400 m) et nuit au C II
Montée au camp III (6 800 m) et nuit au C II puis retour direct au camp de base
Montée au C III pour dépôt nourriture, thermos, rechange dont chaussettes, etc., en prévision du summit push. Pour ceux qui le souhaitent et si les conditions le permettent, aller toucher 7 000, donc en allant vers C IV pendant une heure environ. Retour au C III (une nuit au C III). Le résultat de cette nuit au C III permet souvent d’en savoir plus sur la forme du participant que le rythme de sa marche à la montée
Retour au camp de base pour se reposer (laisser combinaison au C II) pour summit push.
2 à 3 jours de repos au camp de base (4 900 m)
Possible montée directe au camp II (6 400 m) et nuit au C II
Montée au camp III (6 800 m) et nuit au C III
Montée au camp IV (7 400 m) et soirée au C IV
Départ dans la nuit pour le sommet (8 163 m) et retour en fin d'après-midi au C III ou C II et lendemain retour au camp de base.
Au total, nous comptons 25 jours pour privilégier une bonne acclimatation et prendre en compte les aléas météo.
Une longue descente pour rejoindre Samagaon.